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le masque de protection
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le lavage de mains
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le vestibule
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le rouge à lèvres
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le plastique
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le sextoy
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l'apéro
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l'école
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les rites funéraires
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le télé-travail
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une nouvelle mythologie toutes les semaines
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rendez-vous le 5 mai
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rendez-vous le 12 mai
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rendez-vous le 19 mai
avec Guillian Graves

Uniques usages

avec Guillian Graves
Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Environnement mardi prochain, entreprises, gouvernements et organisations seront réunis pour annoncer solennellement la naissance du plastique symbiotique. C’est une révolution d’une ampleur incomparable à laquelle nous allons assister, mais également un tournant environnemental historique.

Le plastique est sans aucun doute le symbole le plus fort de notre modernité. Loué pour ses caractéristiques d’étanchéité, de résistance, de légèreté et de flexibilité, il a accompagné l’accession de nos grands-parents à la consommation de masse. Substance alchimique voire magique, son succès fut tel que le monde entier a pu être plastifié jusqu’à la vie elle-même, pour paraphraser Roland Barthes. Mais cette omniprésence dans nos vies quotidiennes n’a pas été que positive, il y a eu le revers de la médaille. Le plastique s’est révélé être un fléau pour notre environnement et notre santé. A tel point qu’il y a 15 ans, de nombreuses pressions ont commencé à s’exercer auprès des industriels de l’emballage et des gouvernements afin de trouver des alternatives durables.

#leplastiquenonmerci est devenu une cause mondiale et un cri de ralliement pour toute une nouvelle génération à la conscience écologique chevillée au corps. En réaction, de nombreux engagements ont été pris par les gouvernements et les entreprises, impliquant la mise sur le marché de plastique 100% recyclable, compostable et/ou réutilisable, la réduction des objets à usage unique et l'élimination des emballages en plastique non essentiels.

Mais à mesure que l’étau se resserrait, la tenue de ces engagements s’avérait impossible et pas toujours la meilleure des solutions. Nous étions dans l’impasse.
Plus de la moitié des plastiques de matière biologique (parfois issue du végétal au travers l'usage de plantes et d'algues, parfois issue du bactérien, ou encore des champignons) n'étaient pas biodégradables. Les matériaux recyclés souffraient d’un manque de débouchés du fait d’un prix plus élevé que pour ceux issus des énergies fossiles. Ils n’avaient pas non plus l’ensemble des qualités nécessaires pour l’industrie alimentaire. Une grande partie des plastiques échappait également à la collecte du fait de l’absence de système spécifique et de filière industrielle pour les composter. Enfin, malgré la prise de conscience générale, les consommateurs n’étaient pas prêts non plus à changer leurs habitudes, à réemployer leurs emballages plutôt que de les jeter.

Et puis il y a 10 ans, la grave pandémie liée à COVID-19 a changé la donne. Il y eu le monde d’après, notre monde. De la protection des denrées aux bâches et plexiglas, des gants aux surblouses, le plastique n’avait jamais été aussi visible et fantastique pour le grand public.
Le recours au jetable, et plus précisément à la multiplication des solutions individuelles, suite à l’urgence de la crise sanitaire, se transformait chaque jour un peu plus en une nouvelle normalité. Le suremballage dans les supermarchés, les bouteilles d’eau au bureau faisaient leur retour en force. De vieux automatismes se sont instantanément réactivés. Le remplacement du plastique à usage unique n’était déjà plus à l’ordre du jour quelques semaines après le déconfinement.

Pourtant, les images chocs de masques jonchant le sol des rues et de gants jetés dans les jardins et les plages, ramenaient au cœur des discussions la lutte contre la pollution plastique perçue comme une menace globale. Petit à petit un consensus s’est dégagé des sommets internationaux. Le plastique à usage unique ne serait pas une image du passé contrairement à ce que l’on avait voulu croire. Le recyclage n’était pas suffisant pour remonter la pente de destruction générée par des décennies de dégradation de l'environnement socio-écologique. Dans un monde post-COVID il fallait trouver comment générer les externalités positives dont nous avons besoin pour subsister, tout en évitant les externalités négatives que produit notre système.

Et c’est à Helen Mc Kenzie, économiste au MIT que l’on doit d’avoir apporter en partie la réponse. Dix ans de recherche et d’analyse lui ont permis de porter cette nouvelle vision du monde en un concept : l’économie symbiotique. Célébrée depuis partout dans le monde, lauréate du prix nobel en 2023, elle a démontré ainsi la possibilité de développer une relation symbiotique (c.a.d de croissance mutuelle) entre des écosystèmes naturels prospères et une activité humaine intense, et ce dans tous les domaines de l’économie. C’est à ce moment là qu’est née l’idée du plastique symbiotique chez les industriels de l’emballage. En quatre ans, tous les acteurs se sont impliqués pour mettre en place des coopérations d’un genre nouveau entre des industriels, des centres de recherche des fonds d’investissement et les politiques. Les big techs comme les acteurs de l’industrie pétrolière ont rejoint le mouvement. Des alliances jusque là contre nature se sont formées : les laboratoires pharmaceutiques et les minéraliers, les GAFAMI et les plasturgistes.

Cela aura demandé un effort gigantesque, ainsi que d’énormes investissements publics et privés – à hauteur d’une centaine de milliards de dollars.

Le mot symbiose signifie “vivre ensemble”. Il décrit l’association étroite et pérenne de deux organismes distincts qui utilisent leurs différences pour se compléter. La croissance de l’un permet celle de l’autre, et inversement. Le plastique symbiotique n’est donc plus un déchet. Par adjonction de nanoparticules biocompatibles, localement disponibles et abondantes, les propriétés physiques, biologiques et chimiques de l’emballage ont été modifiées. Il s’est fonctionnalisé pour régénérer les milieux jusqu'alors impactés par les activités humaines. Au travers cette nouvelle typologie de plastiques, les missions de chacun se sont étendues et les usages s'en sont trouvé modifiés.
Ainsi, les acteurs de l'eau participent à la régénérer, les acteurs de l'alimentation prennent soin des sols, les acteurs de la santé assainissent l'air qui nous entoure. Concrètement, les plastiques de la filière alimentaire aident à la pollinisation, permettent de revitaliser les sols et de nourrir les organismes qui les peuplent. Les plastiques issus de l’industrie cosmétique et pharmaceutique emprisonnent et dégradent les particules fines, les perturbateurs endocriniens et les pathogènes (virus et bactéries) présents dans notre environnement. Les plastiques des bouteilles d’eau capturent le CO2 et l’oxyde d’azote et participent à oxygéner notre environnement ou encore à épurer les eaux jadis polluées par les activités humaines. Et ce n’est qu’un début car avec cette innovation émerge des bénéfices multiples.

COVID-19 a aussi poussé à une transformation des chaînes d’approvisionnement et de distribution. Plus locales, plus intelligentes, elles permettent désormais d’assurer un juste équilibre entre l’offre et la demande, de produire à la demande réduisant les stocks et les délais de stockage notamment des denrées périssables. C’est cette profonde évolution de nos modèles opérationnels qui a permis au plastique symbiotique, de moindre qualité que notre cher PET, d'exister. Le monde est enfin devenu vraiment circulaire.Tous ces efforts partagés entre les acteurs n’est rien comparé à la promesse de faire renaître l’économie mondiale, la création des millions d’emplois verts autour d’une cause commune, mais également de nouveaux modèles d’open source business et une opportunité de vivre en bonne intelligence avec le vivant qui nous entoure.

Ce que ces acteurs du changement ont inventé en moins de 10 ans dans le monde entier de façon concertée est la preuve qu’il faut s’autoriser à rêver et créer le monde qu’on veut.

Analyse anthropologique

L’ère du plastique symbiotique a précipité l’Homme dans un nouveau rapport au vivant, une nécessité contrainte suite aux différents épisodes épidémiques de zoonoses qui se sont succédés à partir de 2020. La dichotomie Nature/Culture a laissé place à une cohabitation plus apaisée de l’espèce humaine avec les autres êtres sensibles. Dans cette nouvelle réalité, l’action des hommes participe à la régénération du biotope de la planète après des décennies de surexploitation.

Cette nouvelle relation Homme/Plastique interroge la place de la Nature et le devenir des hommes dans un contexte politico-environnemental incertain. L’ouvrage anthropologique “Eloge du plastique synthétique, la consommation contre l’Etat” revient sur l’épopée plastique de la décennie post-COVID. Son auteur s’attèle à mettre en exergue l’impact du marché plastique sur les effets de classes sociales et sur le budget des ménages. Il est également allé à la rencontre des “freeganeurs”, ces professionnels de la débrouille qui déstabilisent le développement de la filière professionnelle et l’acceptation du plastique symbiotique par une partie du grand public.

Dans ces travaux, il revient sur la vision idéalisée d’un monde productif où les biens de consommation s'inscrivent dans un cycle naturel et vertueux, qui ne concerne en réalité qu’une partie de la population : une classe aisée, plutôt urbaine qui s’était illustrée par la valorisation du vrac, du bio et des produits de saison avant 2020. Le reste de la population elle, entretient une relation plus conflictuelle avec le plastique. Un marché s’est même développé afin de tenter de réguler sa production, son utilisation, sa réutilisation et sa recyclabilité à l’échelle locale.

L’auteur nous propose une démonstration en 5 parties : le marché des “bons détritiques”, les nouveaux totems, le freeganisme, les mangeurs de plastique, le plastique et le politique ; afin d’apporter un regard réflexif sur l’impact de l’évolution des perceptions du plastique dans notre société.

Voici les principaux résultats présentés au sein de son ouvrage :

Le marché des “bons détritiques” :
En 2021, à l’image du marché des droits à polluer, les gouvernements ont mis en place celui des “bons détritiques” qui permettent à chaque individu de bénéficier de droits à consommer une certaine quantité de plastique par an. Un indice qui prend en considération différentes variables : pouvoir d’achat, sensibilité environnementale et consommation solidaire ; un principe de scoring qui permet à ceux dont l’empreinte carbone de leur mode de vie est faible d’accéder à l’utilisation du plastique au quotidien.

Les nouveaux totems :
Cet objet autrefois ordinaire, totem de l’âge d’or de la grande consommation, s’est illustré pendant COVID-19 comme une solution aux craintes de contamination des population à travers l’usage de produits prêt-à-jeter (masques et gants à usage unique) et/ou sur-emballés (produits industriels disponibles en supermarché). Ces objets devenus iconiques pendant le confinement/déconfinement ont également été investi par l’Art, provoquant une transfiguration du banal : le plastique est devenu noble pour les objets d’apparat du monde d’après. Une économie parallèle s’est même développée en réaction, notamment pour se procurer du plastique de seconde main encore plus précieux : les vieux emballages plastiques sont devenus le nouvel or synthétique, symbole nostalgique de la vie d’avant.

Le freeganisme :
Pour répondre à la demande, des professionnels du déchet ont mis en place une nouvelle filière d’approvisionnement de plastique. Son objectif ? Injecter dans l’économie du plastique de seconde main afin que chaque individu puisse avoir le droit de continuer à consommer du plastique synthétique. Un eldorado qui réserve son lot de dérives : malgré la volonté de relancer l’économie en 2021 tout en valorisant le déchet plastique, cette initiative a entraîné une surproduction et surconsommation de plastique dès 2022. Malgré sa généralisation, le freeganisme a été décrété pratique illégale cette même année. Un contre-pouvoir qui déstabilise l’ordre établi et les différentes stratégies politiques visant à faire du plastique symbiotique une priorité économique.

Les mangeurs de plastique :
Les initiateurs de ce mouvement ont réinventé le “forage urbain”, la “plongée en containers” et le glanage de centre-ville afin d’alimenter les différents réseaux parallèles du plastique, comme par exemple, celui des “mangeurs de plastique”. Afin de réduire leur empreinte carbone, les individus peuvent acquérir une unité de gestion du plastique à domicile. Une poubelle intelligente où microorganismes et lombrics oeuvrent à transformer la matière plastique en déchet durable et propre. Prendre soin de cet écosystème offre l’assurance de “bons détritiques” supplémentaires pour l’année suivante. Pour s’assurer une production suffisante, notamment les trois premières années, les individus doivent être en capacité de se procurer une quantité de matière première suffisante. Les freeganeurs demeurent les seuls à proposer ce service à un prix accessible.

Le plastique et le politique :
L’utilité socio-environnementale des freeganeurs est assujetti à controverses. Nettoyer la vie urbaine de ses déchets plastique, en faire circuler des quantités importantes pour que les ménages puissent les valoriser et les échanger semble être positif. Cependant, cette production offre l’accès, l’année suivante, à la consommation de nouveau au plastique de première main. Les études réalisées dès 2025 ont démontré que la production de plastique synthétique était deux fois supérieure à celle de la transformation du plastique de seconde main. En cause? La flambée du cours du marché des “bons détritiques” liée à la demande croissante des antiquaires et des professionnels du luxe qui, en valorisant les plastiques rares et souvent très polluants engendrent une augmentation de la demande de plastiques synthétiques : une nouvelle valeur refuge en temps de crise.

En guise de conclusion, l’auteur de l’“Eloge du plastique synthétique, la consommation contre l’Etat” invite le lecteur à la prise de recul face au plastique symbiotique. Le plastique, qu’il soit objet d’art, déchet sous-valorisé ou espoir écologique est devenu le double de la société post-COVID : à la fois planche de salut et symbole du cercle vicieux provoqué par le maintien d’une économie de marché qui ne semble plus correspondre aux réalités sociales, politiques et environnementales.

Ce n'est pas
encore demain

La période dans laquelle nous vivons est caractérisée par l’impact de l’homme et du système économique qu’il a créé sur l’environnement. On l’appelle anthropocène ou capitalocène. Nous pourrions tout aussi bien l’appeler plasticocène, tellement ce matériau symbole de notre société de consommation et du confort est partout.

Kelly Jazvac nous le montre avec ses “plastiglomerate”, rochers d’un nouveau genre trouvé sur la page d’Hawaii. Ces pierres sont composées de sédiments, de sable, de roches… et de débris plastiques qui les maintiennent ensemble.

Stones
Kelly Jazvac

Mandy Barker moque l’absurdité de cette omniprésence en présentant les micro plastiques marins comme autant de nouveaux organismes, s’inspirant ici de Vaughan Thompson, “découvreur” du plankton.

Beyond Drifting
Mandy Barker

Le plastique est le nouveau cheval de bataille de tous les designers, qu’ils soient spéculatifs ou non. Algues, lin, matériaux auto assemblés, tout est bon pour remplacer la chimie et rendre nos contenants biodégradables. Ari Jonsson a ainsi créé une bouteille d’eau à base d’algues rouges qui se décompose quand elle se vide… et qui se mange.

The Agari Project
Ari Jonsson

Mais nous sommes encore loin de quelque chose de scalable et d’industrialisable. Mais est-ce vraiment souhaitable ? Ne faut-il pas tout changer un système qui s’appuie sur une industrie tout aussi lourde que sa logistique ?

L’architecte William McDonough et le chimiste Michael Braungart prônent eux le “cradle to cradle” (du berceau au berceau), un système où le design et la science s’allient pour permettre de créer et recycler à l’infini.

Cradle to cradle
William McDonough

Dans cette théorie, le déchet prend une toute autre signification. Il devient nutriment technique ou biologique. Les membres du studio Forma Fantasma s’en sont-ils inspirés pour leur collection Ore Streams, mobilier informatique faits à partir… de déchets informatiques ?

Ore Streams
FormaFantasma

L’hyperlocal et la circularité deviennent la norme. On extrait localement. On fabrique localement. On distribue localement. La smart city est morte. Vive la smart grid, mettant en connexion les besoins et ressources d’une maison, d’un immeuble, d’un quartier.

De nouveaux ecosystèmes régionaux se créent, à l’image du projet Algae Geographies. Ce projet “cherche à valoriser les zones humides comme de nouveaux incubateurs de bio-matériaux cultivés localement. Le projet a évolué vers la création d'une plateforme transnationale réunissant des partenaires clés issus du bassin méditerranéen afin d’identifier des liens fertiles encore inexistants entre biomatériaux, usagers, fabricants et les méthodes de production qui leurs sont associées. En combinant le design et la biologie, Algae Geographies propose de nouveaux modèles de production circulaire grâce à une biofabrication décentralisée.”

Algae Geographies

Il n’y a pas que la chaîne de valeur traditionnelle du plastique qui soit impactée par ces révolutions. Ses fonctions aussi. Ou, pour être plus précis, ses fonctionnalités. Le plastique et le packaging de demain seront fonctionnalisés ou ne seront pas.

Will Carey et Adam Reineck ont imaginé un matériau à la fois produit et packaging. En s’appuyant sur la biologie synthétique, ils ont créé un organisme qui se transforme en un matériau rigide et waterproof au contact de la lumière. Au contact de l’eau, il libère des composants parfumés et des principes actifs, transformant l’eau en boisson probiotique.

Synthetic Biology
Ideo

Les matériaux se font interfaces à impact positif, avant, pendant et après. Ce qui nous entourent nous protègent et nous régénèrent. Imaginez un hopital qui soigne aussi l’environnement en capturant le C02… Ca existe déjà au Mexique. Et cela risque de se généraliser avec l'ecoGranic, technologie intégrée dans des pavés de béton pour leur permettre d'éliminer les polluants atmosphériques grâce à un processus similaire à la photosynthèse des plantes.

Hôpital Manuel Gea Gonzalez
Ville de Mexico

L'anthropocène est l'ère de l'impact négatif de l'homme sur son environnement. St si nous pouvions modifier la nature, positivement cette fois ? Comment collaborer avec elle ?

Avec son projet "Designing for the sixth extinction", Alexandra Daisy Ginsberg a voulu montrer une autre vision du futur, dans lequel la perte de la biodiversité est compensée par la création, en laboratoire, d’une nouvelle biodiversité synthétique. Ces nouvelles espèces, plus adaptées à l’anthropocène rendraient des services écosystémiques, en limitant ainsi la perte de la biodiversité originelle.

Comme ce biofilm fictif auto-reproducteur recouvrant les surfaces des feuilles pour pour piéger et fixer les particules en suspension nocives dans l'air. A l’automne, les particules seront biodégradées par la faune microbienne des sols en même temps que les feuilles mortes.

Designing for the sixth extinction
Alexandra Daisy Ginsberg

Inventer le futur du plastique c’est inventer un monde symbiotique et circulaire, un monde où la nature est notre inspiratrice et une interface vivante, augmentée et sublime.

Projections in the forest
3hund
Cette mythologie a été imaginée avec :
Guillian Graves

Diplômé de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI-Les Ateliers, accréditée par la Conférence des Grandes Écoles) en partenariat avec l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Guillian est designer. Il dirige Big Bang Project, une agence qui fait collaborer designers, ingénieurs et scientifiques pour faire émerger des solutions innovantes et bio-inspirées adaptées aux modes de vie de demain. Par ailleurs, il est enseignant-chercheur et co-responsable du Master of Science Nature-Inspired Design à l’ENSCI-Les Ateliers, enseignant à Sciences Po Paris et conférencier.

le site de Big Bang project
01

Le masque de protection

A visage (dé)couvert

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02

Le lavage de mains

La société aux mains d’argile

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03

Le vestibule

Regards d'intérieur

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04

Le rouge à lèvres

En toute liberté

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06

Le sextoy

Sexualités décuplées

lire
avec Aurélien Fache
07

L'apéro

Passion française

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08

L'école

Une idée folle

lire
09

Les rites
funéraires

La mort créatrice

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10

Le télé-travail

La lutte finale ?

lire
avec Rémi Rousseau
La mythologieCe que nous dit l'anthropologieInspirations et imaginaires